Le GIEC (Groupe des Experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a, en conclusion de ses travaux, déclaré que le réchauffement climatique est le résultat de l’activité humaine.
On peut rappeler quelques évidences et faire en sorte que le débat tel qu’on voudrait le médiatiser ne soit pas faussé.
D’abord il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc de réduire la part des énergies qui rejettent du gaz carbonique et d’autres matières polluantes dans l’atmosphère.
La première activité concernée c’est les transports et, dans ce domaine comme dans d’autres, la modification de nos pratiques ne se fera pas sur un claquement de doigts mais dans le long terme.
Il faut
- remplacer les transports routiers par la voie d’eau et le ferroviaire
- abandonner les pratiques industrielles du « flux tendu » qui multiplient les transports routiers uniquement pour des motifs boursiers
- développer les transports collectifs électriques dans les villes
- promouvoir de nouveaux véhicules plus économiques et des carburants de substitution…
D’autres pratiques de gaspillage liées à l’habitat, à une isolation insuffisante, à un chauffage non régulé doivent être abandonnées.
Nos pratiques quotidiennes aussi doivent être modifiées.
Mais, quand même, on a parfois l’impression, qu’au niveau des gouvernements, tout cela relèvera de la bien pensance et du politiquement correct tant qu’on n’aura pas le courage d’organiser la pression internationale sur les Etats-Unis qui se refusent à signer le protocole de Kyoto et à réduire leur consommation d’énergie.
En effet, les Etats-Unis représentent à eux seuls la moitié des rejets de gaz à effet de serre.
Dès lors l’effort d’un petit employé français aux revenus modestes, pour utile qu’il soit, pèsera bien peu face aux pratiques dévorantes d’un consommateur américain roulant dans son « Hummer » consommant 20 litres au cent !
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