Comme d’hab ! l’élection présidentielle suscite de la part des anti-nucléaires un marchandage peu transparent dans lequel on retrouve pêle-mêle des circonscriptions de député et des installations nucléaires.
Comme au loto, on connaîtra les résultats plus tard.
Ce n’est pas une façon sérieuse de traiter le problème de notre approvisionnement en énergie et plus particulièrement de l’électricité nucléaire.
La France a pratiquement épuisé ses ressources naturelles : plus de charbon, plus de gaz, plus de pétrole, l’hydroélectricité à son plafond. Les énergies renouvelables offrent des solutions très limitées et impossibles à mettre en œuvre à grande échelle.
Restent les économies ; notre consommation a très légèrement baissé cette année (1 % de moins) du fait de l’arrêt d’industries électro-intensives. On ne peut s’en réjouir et, même, la lutte pour l’emploi et pour l’industrie exigent que l’on arrête ce mouvement dangereux de désindustrialisation.
Les arguments des opposants au nucléaire relèvent d’une théologie dépassée plus que de la vérité économique et scientifique. Les solutions pour les déchets nucléaires sont en vue, la France dispose d’un parc de centrales en parfait état d’entretien qui peuvent durer au moins 40 ans, peut-être plus, c’est démontré !
Alors pourquoi, mais pourquoi donc vouloir un sort funeste pour une énergie qui garantit l’indépendance de nos approvisionnements, fournit, pour le budget des ménages, l’électricité la moins chère et ne produit pas d’effet de serre ?
Comprenne qui pourra !
à consulter: La Lettre Energie
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