À la fin de la semaine qui vient se termine le cycle des vœux qui m’aura permis de rendre visite à quelques dizaines parmi les quatre-vingt-dix communes de ma circonscription d’élection.
Je peux ainsi, par exemple, au hasard des passages et des ponts, égrener les noms des rivières de mon pays, la Selle, la Sambre, l’Ecaillon, l’Erclin, le Béart, le Saint-Georges, l’Aunelle, la Rhônelle…
Ces rivières et ruisseaux racontent l’histoire millénaire de ce territoire.
Les municipalités, quant à elles, sont l’ossature vivante et irremplaçable de la République. Première unité démocratique de base, elles voient leur rôle se réduire du fait de la généralisation des intercommunalités diverses. Pourtant, au niveau de l’unité de vie, les maires et les conseils municipaux restent les animateurs principaux de la vie publique. C’est à travers eux que notre République et notre histoire résistent au temps et ce serait une profonde erreur si nos gouvernants songeaient à les éliminer progressivement.
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