- Ce texte ne fait qu’énoncer des objectifs très généraux concernant les énergies renouvelables alors, qu’au contraire, il limite de manière draconienne la production nucléaire.
- Il part de prémisses faux en tablant sur la baisse de la consommation électrique dans les 10 ans qui viennent alors que tout indique qu’elle va en fait augmenter grâce aux usages nouveaux (automobile électrique, transports urbains, électronique, usage domestique…).
- En n’autorisant pas la construction de tranches supplémentaires, on va bloquer notre industrie nucléaire, notamment AREVA, au moment où le marché mondial des centrales va connaître un progrès spectaculaire.
Le réacteur de génération IV ASTRID, avec lequel nous sommes en avance, sera freiné et les efforts du CEA deviendront inutiles ou profitables aux concurrents étrangers.
- Enfin, arrêter les centrales nucléaires, énergie sans effet de serre, sans autre solution de remplacement, aboutira, comme c’est le cas en Allemagne, au développement de centrales au charbon américain ou au gaz russe. Belle réussite pour l’indépendance nationale et le solde des importations !
- Voilà les raisons principales qui m’ont amené, en conscience, à refuser ce texte politicien, irréfléchi au plan économique.
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