Peut-on encore parler de politique publique de l’énergie ? Quelque peu encore en France, grâce à EDF et à la partie restée publique de GDF ; presque plus en Europe, où la politique libérale veut s’imposer partout, jusqu’à l’absurde et avec des conséquences désastreuses.
Le prix de l’or noir monte. Comme par un effet de crémaillère, toute tension internationale lui fait franchir un nouveau palier : 40 dollars début 2004, 80 dollars début octobre, presque 100 dollars aujourd’hui. Il entraîne dans son sillage le prix du gaz naturel et, ce faisant, celui de l’électricité, les centrales à gaz fournissant l’appoint d’électricité.
Cette denrée n’obéit pas à la loi de l’offre et la demande ; il y a manifestement des forces extérieures au marché qui interviennent pour créer des évolutions de prix erratiques. Pourtant, la Commission européenne ne connaît qu’une seule stratégie : la concurrence. Périsse la nature plutôt que les principes : « le libre marché converge vers l’équilibre, et les anticipations spéculatives sont stabilisatrices » ! Au nom de la concurrence, il faut découper les entreprises européennes en petits morceaux, les activités de transport doivent être filialisées, et les filiales cédées.....lire la suiteTéléchargement CB_091107.pdf