François Mitterrand avait su adresser son message à toutes les composantes de notre peuple multiforme.
Sur fond d’une affiche avec campagne et clocher, il avait su s’attirer également les sympathies urbaines. Montrant habilement ses promenades solitaires dans la forêt landaise ou ses escalades, en groupe celles-là, de la roche de Solutré, il avait, dans le même temps, trouvé les mots pour s’adresser au monde de l’industrie, de la mine et du labeur. De formation classique et nourri d’une riche culture littéraire, il avait réussi à mobiliser les forces de la connaissance et du progrès scientifique.
On pourrait continuer à énumérer ces parallélismes, les Français choisiront un président qui traduit leur diversité. Comme elle l’annonce dans son pacte présidentiel du 11 février, notre candidate Ségolène incarnera à la fois la nature préservée du marais Poitevin et d’ailleurs, ainsi que l’énergie transformatrice de l’industrie. Elle représentera, de concert, l’inclination des français pour la nature et la conservation d’un pays au goût d’éternité et, simultanément, le progrès, force vitale qui pousse les sociétés humaines vers l’avant.
Comme l’individu, le corps social, la Nation sont traversés de courants contradictoires qu’il faut concilier et mettre en harmonie.
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