Le congrès à inscrit dans la constitution ce que la loi avait décidé en 81 : l’abolition de la peine de mort.
Cette décision qui est aujourd’hui largement majoritaire dans l’opinion française était encore controversée, il y a trente ans. Il avait fallu l’audace de François Mitterrand pour soutenir qu’il maintiendrait ce texte de rejet de la peine de mort même s’il savait que cette idée n’était pas populaire à l’époque.
Le courage politique était nécessaire et les Français l’ont élu autant pour le caractère qu’il montrait que pour les idées qu’il portait.
Depuis 1981, l’exemplarité prétendue de la peine de mort convainc de moins en moins et, cette forme barbare de justice n’est plus pratiquée que dans une minorité de pays dont hélas la Chine et la plus grande partie des Etats-Unis.
Curieusement les mêmes refusent le protocole de Kyoto sur la protection de l’environnement.
Respect de la planète et respect de la vie humaine sont un même combat qui a encore toutes les raisons de continuer.
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