Monsieur Chirac sait mieux que nul autre ce que veulent dire les mots « avoir de l’aplomb ».
Mais quand même ! Il y a des limites. Feindre de découvrir qu’il faut défendre les services publics en milieu rural, alors que les hommes et femmes de droite de son entourage, alors que les gouvernements qui ont été placés sous son autorité ont eu pour préoccupation première de libéraliser et de démanteler des services comme la Poste ou l’école, ne trompe personne.
Il n’en reste pas moins qu’il faut mettre un coup d’arrêt au saccage du tissu social et territorial. Si, saisis par la vertu républicaine et solidaire, le Président de la république et d’autres veulent se joindre à un combat qui coïncide avec l’attente profonde des français, leurs péchés libéraux leur seront pardonnés.
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